Avis Marco Vasco en Asie Centrale

Points améliorables

Un meilleur accompagnement pour les démarches pour obtenir le visa.

Points améliorables

Plusieurs choses m'ont déplu. 1) l'organisation du voyage en voiture. A la suite d'un très léger accrochage de carrosserie, le chauffeur/propriétaire du véhicule (Omid Ismaeli) a décidé de ne pas effectuer le voyage et de rester à Téhéran "pour régler les questions d'assurance". Résultat : changement de voiture, nettement moins soignée et confortable pour faire quelque 2500 km de route minimum (une Peugeot Pars) et changement de "chauffeur", en réalité un mécanicien. Ce chauffeur improvisé s'est avéré charmant, attentif, prudent etc. etc. : je n'émets que des compliments à son égard. Reste que : - c'est moi qui ai dû lui enseigner une ou deux règles de base de son nouveau métier (ex: veiller à la sécurité du passager montant dans la voiture côté circulation avant de s'asseoir lui-même au volant), - et cela ne correspondait pas au niveau de prestation prévu. Tout cela ne faisait pas sérieux. 2) L'étape "chez l'habitant" à Bavanat. Là, si vous me permettez l'expression, c'est de la blague... Intriguée par une remarque de je ne sais plus qui – "les contacts avec les habitants ne sont pas autorisés" – j'ai cherché à me renseigner. Bavant fut effectivement un vrai "logement chez l'habitant" il y a une quinzaine d'années, lorsque deux touristes allemands en panne cherchèrent un hébergement d'urgence. Bien entendu, le lendemain ils indemnisèrent leur hôte à qui cela donna des idées. Tout en gardant sa ferme, il s'organisa pour recevoir des touristes et monta ce que nous appellerions en France un gîte rural. Comme voir traire une chèvre, fut-elle iranienne, et une forêt de châtaigniers me paraissait un programme un peu léger comparé aux sculptures rupestres sassantes de Bishâpour absentes du programme, j'ai décidé d'annuler l'étape et de rester à Shiraz pour les voir. L'agence ARG y a mis toute la mauvaise volonté possible : "nuit à Bavant déjà réglée", "il faut l'accord de la police" etc. etc. J'ai eu gain de cause moyennant un supplément de 500 euros, ce que j'ai trouvé hors de prix. 3) L'organisation de l'étape à Shiraz. - Le vol Turkish Airlines pour Istanbul part à 3h30 du matin : il n'y en a pas d'autre, OK. Mais était-ce le seul trajet possible ? - Facturer une nuit entière à l'hôtel alors qu'on y passe 30 minutes pour récupérer des valises m'a paru un peu excessif ! Pourquoi ne pas check-out à 12 h et laisser les valises à la bagagerie ??? - cela nous a conduit à avoir une journée libre à Shiraz le vendredi, alors que tout, mosquées, bazar etc. est fermé. Passionnant... Nous avons erré de jardins en mausolées de poètes... - La solution me paraît pourtant simple. Il n'était pas impératif pour nous de rentrer le samedi 11, nous avions même convenu un retour le dimanche 12. Cela aurait permis : 1) de faire une balade hors de la ville le vendredi férié ; 2) de passer la nuit payée à l'hôtel à y dormir ; 3) de check-out le samedi 11 à midi ; et 4) de passer la journée libre à Shiraz ce même samedi quand tout est ouvert. Pas plus cher, pas très compliqué, et mieux organisé, non ? Résumons : chauffeur, même "improvisé" impeccable, guide aussi, très attentifs et courtois, ne sachant que faire pour nous faire plaisir. En revanche je suis très réservée sur votre agence réceptive ARG qui me paraît plus formatée "groupes" que voyage individuels. J'ai dû expliquer fermement au guide que nous n'avions pas de "programme" à respecter à tout prix, pour preuve le carnet de voyage remis par Marco Vasco à Paris qui indique : "suggestions de visite, programme à définir avec le guide". J'en ai conclu que vous donniez des instructions à Paris qui, à Téhéran, sont plus ou moins respectées...